Compte-rendu du 1er festival du Conte et de la Parole à Gorée
par Aurélie (6ème jaune)
Le vendredi 11 mai 2007, Mme Louviot et la classe de 6ème jaune avaient prévu une sortie à Gorée dont le but était de voir des conteurs de tout genre. le mardi 8 mai 2007, Mme Louviot nous annonce qu'elle nous emmènerait à Gorée pour voir le festival international du conte et de la parole. En plus il ne fallait cotiser que 300 francs pour la chaloupe. Mais finalement, Mme Louviot ne pouvait pas nous accompagner. Nous étions extrêmement déçus. C'est donc M. Cissokho, notre professeur principal et la mère d'Adrien qui nous ont emmenés.
Le vendredi à 8 heures, tout le monde était très excité. A 9 heures, un surveillant est venu nous chercher pour aller dans le bus qui nous attendait. On est finalement arrivés à l'embarcadère. M. Cissokho nous a donné nos billets pour faire la traversée jusqu'à Gorée. Ensuite, nous nous sommes dirigés vers le guichet. De là, nous avons rejoint la salle d'attente. le temps nous a paru interminable. Enfin, ils nous ont ouvert les portes. La cohue générale. Arrivés dans la chaloupe, nous nous sommes dirigés vers l'avant de celle-ci. Qu'est-ce que c'était beau! La mer étincellait au soleil. Tout était calme.
"Mesdames et messieurs, nous voilà arrivés à Gorée. Nous espérons vous revoir parmi nous" nous a annoncé le commandant de bord. Et oui, nous étions enfin arrivés.
Nous sommes directement allés au festival pour avoir de bonnes places. Après que les nombreuses écoles venues comme nous se soient installées, le spectacle a commencé. Le premier conteur à se présenter sur scène s'appelait EL HADJ MAME MBAYE (Sénégal). il était accompagné d'un célèbre musicien BABOULAYE SISSOKHO. Peu après, BENOIT SARR est venu nous conter ses "Contes et Griots" de son enfance. Il a été suivi par un allemand MARTIN ELLRODT et son traducteur et enfin par SADIBOU, un conteur sénégalais. La matinée est vite passée et nous avons quitté la salle au son des percussions.
Maintenant, il fallait penser à manger. Le parc de Gorée ferait très bien l'affaire. Tous les garçons faisaient les fous, jouaient, couraient en tous sens. En quelques mots, ils s'amusaient. Quand même, les bonnes choses ont une fin. Et c'est sur une note de nostalgie que nous avons pris la chaloupe de quinze heures. En revenant, fatigués mais heureux car tous les prétextes sont bons pour ne pas travailler, nous sommes retournés à l'école.
Cette nuit-là les élèves de la 6ème jaune ont dû rêver aux différents contes entendus pendant cette formidable journée.
Aurélie